Le photographe Philip
Lorca diCorcia est
né en 1951, Il est à la frontière entre réalité et fiction. Peut-être, comme beaucoup de monde,
voit-on désormais du Edward Hopper partout, mais les photos de
Philip Lorca diCorcia offrent ce même tournis de sembler montrer du
fantastique dans une scène on-ne-peut-plus banale.
Comme
le peintre, le photographe américain aime basculer d’une lumière
vive, centrée, ciblée pour créer une mise en scène, à une
lumière diffuse et évanescente pour nous plonger dans un onirisme
pudique.
Et pour le photographe, comme pour le peintre, le spectateur reste sur ce questionnement : le merveilleux est-il dans le réel ou dans les yeux de l’artiste ?
Et pour le photographe, comme pour le peintre, le spectateur reste sur ce questionnement : le merveilleux est-il dans le réel ou dans les yeux de l’artiste ?
« Qui veut seulement espérer est un lâche » écrivit
Kierkegaard.
Sara au moment de se pendre, renonce et
préfère vivre son malheur, victime du démon Asmodée... Victime
incomprise puisqu'elle est aussi est coupable aux yeux de ses amies …
Tobit est assis au mauvais endroit, au mauvais moment … La fiente d'hirondelles le rend aveugle.
« Dieu permit
que cette épreuve lui arrivât.. » ( Tb 2,12).
Dieu n'intervient
pas. Cela n'est-il pas la situation d'un monde « responsable »,
détaché des dieux païens …?
« il ne s'attrista pas contre Dieu de ce
qu'Il l'avait affligé par cette cécité » ( Tb 2,13) Tobit a
cette grandeur d'âme, cette intuition de ne pas rendre responsable
ce dieu, qu'il ne comprend pas bien, mais à qui il n'enlève pas sa
confiance… « nous attendons cette vie que Dieu doit donner à
ceux qui ne changent jamais leur foi envers lui. » ( Tb 2,18)Mais …. sa femme Anne, obligée de travailler pour la famille, revient un jour avec un chevreau …
Homme juste et
intègre, accomplissant la loi et vrai militant au service de ses
frères en exil, il finit par faire passer le devoir avant les
simples joies familiales, s’enferme dans une cécité intérieure
et devient réellement aveugle. Ce qui fait dire à sa femme « Où
sont-elles maintenant tes bonnes œuvres ? Tout ce qui t’arrive est
bien clair ! »
Marcos
Carrasquer est tantôt peintre, tantôt dessinateur. Parfois à
l’huile, parfois à l’encre. Il ne faut pas se fier au support
pour comprendre le Parisien. C’est l’énergie qui définit le
mieux son travail.
Chaque œuvre est plus qu’une histoire, c’est toute une vie. Amas de personnages, de machineries, de lieux et de temps. Le travail de Marcos Carrasquer rend la vérité de l’existence, son incohérence. La logique d’une vie est une illusion qu’on ne peut créer qu’à posteriori, c’est le rôle de la mémoire. Marcos Carrasquer crée comme un amnésique, jetant pèle-mêle des bribes mémorielles qui se livrent un combat pour le premier rôle, sous nos yeux.
Une œuvre tellement atemporelle que l’on pourrait y suivre toute l’histoire de la peinture.
Chaque œuvre est plus qu’une histoire, c’est toute une vie. Amas de personnages, de machineries, de lieux et de temps. Le travail de Marcos Carrasquer rend la vérité de l’existence, son incohérence. La logique d’une vie est une illusion qu’on ne peut créer qu’à posteriori, c’est le rôle de la mémoire. Marcos Carrasquer crée comme un amnésique, jetant pèle-mêle des bribes mémorielles qui se livrent un combat pour le premier rôle, sous nos yeux.
Une œuvre tellement atemporelle que l’on pourrait y suivre toute l’histoire de la peinture.
A certains moments critiques de notre vie, c'est parfois le temps de faire une « relecture » de notre vie …
Dans une Russie qui
impose le fameux réalisme socialiste soviétique, l’art
devient politique.
George Grie a 27 ans quand tombe le mur de Berlin, mais il ne perdra jamais son goût du non-conventionnel.
L’art de Grie est polymorphe, difficile à saisir. Normal, l’artiste y a mis tout ce qui pouvait aller contre l’ordre établi. Dali, Magritte, Beksinski, Uelsmann, Siudmak.
L’influence du peintre espagnol est particulièrement visible. Mais George Grie le mêle à du geek gothique, le tout saupoudré de kitsch.
Pour être franc, le bon goût n’est pas exactement un invariable de son travail, mais quand l’artiste trouve un juste équilibre entre ses influences, son goût pour une provocation désuète et son envie d’expérimenter les technologies, alors l’art est au rendez-vous.
George Grie a 27 ans quand tombe le mur de Berlin, mais il ne perdra jamais son goût du non-conventionnel.
L’art de Grie est polymorphe, difficile à saisir. Normal, l’artiste y a mis tout ce qui pouvait aller contre l’ordre établi. Dali, Magritte, Beksinski, Uelsmann, Siudmak.
L’influence du peintre espagnol est particulièrement visible. Mais George Grie le mêle à du geek gothique, le tout saupoudré de kitsch.
Pour être franc, le bon goût n’est pas exactement un invariable de son travail, mais quand l’artiste trouve un juste équilibre entre ses influences, son goût pour une provocation désuète et son envie d’expérimenter les technologies, alors l’art est au rendez-vous.
« sans l'espérance
tu ne rencontreras jamais l'inespéré,
qui
est lointain et inaccessible », Héraclite
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