mercredi 27 avril 2016

Personne et Société - Jean-Paul II - Ichtus

- Je suis allé écouté hier soir une ''conférence'' ( il s'agissait bien de cela, puisque l'intervenant n'a fait que parler...) sur le thème de '' Personne et Société à l’école de saint Jean Paul II : Comment vivre en société sans être instrumentalisé ? '' par Bruno de Saint Chamas de l’association ICHTUS.
Ce qui m’intéressait dans le titre, c'était ''la société'', ce que je craignais avec Ichtus, c'était le marquage ''traditionaliste'' relevé sur différents documents trouvés sur le web …

-- Dès le début de son intervention, Bruno de Saint Chamas, oppose l'anthropologie chrétienne ( représentée ici par Jean-Paul II) à notre culture ''ambiante'' marquée par Sartre ( et Simone de Beauvoir qui le fournissait en jeunes filles, qu'elles faisaient passer de ses bras aux siens .etc ( je passe sur les horreurs ...)... 

De Sartre à Taubira, en passant par A. Breton, et Gide ( l'acte gratuit..) ; notre monde – pour Bruno de Saint Chamas – est binaire : le catholicisme et le monde actuel voué à la recherche du plaisir et de l'utilitarisme …
Je trouve dommage, que l’intervenant se soit à ce point fixé sur Sartre ( maintes fois cité...!)... Pourquoi ne pas reconnaître que le monde est plus complexe... Pour chercher des contre-points, pourquoi ne pas argumenter contre Nietzsche ou contre les idées philosophiques qui excluent l'existence d'une Vérité ...… Cela aurait été plus subtil... !
Manifestement, donc, ce que je craignais est venu entacher, l'exposé intéressant sur l'anthropologie chrétienne avec Jean-Paul II...


* Cependant, plusieurs points suscitent mon intérêt :
  • L’affirmation d'une ''nature humaine '', qui induit la nécessité du ''créateur'', qui a fait l'homme à son image …
  • La parole de Jean-Paul II : « Nous avons le désir du Bonheur »
  • Gaudium et Spes N°24 : « Tous, en effet, ont été créés à l’image de Dieu, « qui a fait habiter sur toute la face de la terre tout le genre humain issu d’un principe unique » (Ac 17,26), et tous sont appelés à une seule et même fin, qui est Dieu Lui-même. » (…)  Cette ressemblance montre bien que l’homme, seule créature sur terre que Dieu a voulue pour elle-même, ne peut pleinement se trouver que par le don désintéressé de lui-même »
  • Pas de Liberté sans Vérité... La vérité était la condition d'une authentique liberté des hommes, c'est l'Évangile lui-même qui nous l'enseigne : « Si vous demeurez dans ma parole, vous serez vraiment mes disciples, vous connaîtrez alors la vérité et la vérité vous rendra libres » (In 8, 31).
  • Le Bien, le mal ( cf Rousseau dans l'Emile : le bien est ce que je décide être le bien, idem le mal …)... La conscience serait-elle la vraie et unique autorité ?
«  La conscience dépasse la subjectivité pure et simple en mettant en contact l’intériorité de l’homme et la vérité provenant de Dieu. » Joseph Ratzinger

** Bref, la Question de '' La Vérité '' reste posée … : ( à travailler donc....) 







'Pilate se lavant les mains' 
de Mattia Preti (1663)

Pilate nous prend à témoin ...

*** Après ces questions sur la conscience, la Vérité... Bruno de Saint Chamas, Développe les relations humaines, en - ''relation de plaisir'' ( c'est mon bien que je cherche ), - ''relation utile'' ; et en
- relation ''juste'', qui concerne le bien commun, « je veux le bien de l'autre ... »
- A l'histoire humaine comme histoire de la lutte des classes pour K Marx, J.P. II affirme l'histoire du besoin d'aimer, et d'être aimé ...

**** Ensuite, l'intervenant reprend son idée dont il s'est faite le chantre : celle de la force vertueuse de la gratuité et du don...
« Pour sortir de l’utilitarisme, pour ne pas « se faire avoir », l’amour appelle la réciprocité et la recherche du bien commun demandant le don de soi. »
« Le mariage ( chrétien) , donne à la famille d'être l'école de la gratitude, du don et du pardon au bénéfice de l’homme et de toute la société. »


Pour élargir à la société : « La vision utilitariste de l’économie instrumentalise les relations entre les personnes. Elle est une impasse pour conduire au bonheur de l’homme. »

Le don et la gratuité, comme expression de la fraternité, c’est-à-dire de l’amour fraternel, sont la cause incontournable capable d’orienter une politique économique vers le bien commun...

- - - Finalement, j'aurais apprécié travailler sur ce sujet, et éventuellement sur les moyens politiques pour rejoindre cet idéal … Mais Bruno de Saint Chamas, préfère endosser le rôle du ''camelot '' qui veut vendre un front anti-Taubira, et qui fustige tout ce qui n'est pas doctrinal, en préférant caricaturer, parce que plus facile à abattre... La figure de Sartre, me semble en effet assez pitoyable …

mardi 26 avril 2016

Thomas Hart Benton

Thomas Hart Benton (1889 –  1975) est un peintre américain connu pour son style fluide et dynamique et ses toiles représentant des scènes de la vie quotidienne du Midwest.

Benton est né à Neosho d’un père avocat et représentant au Congrès américain. Dans sa jeunesse, il travailla comme dessinateur pour le journal Joplin American. En 1907, il entre à l’Art Institute of Chicago puis part pour Paris en 1909 afin de parfaire sa formation artistique à l’Académie Julian. À Paris, Benton rencontre d’autres artistes nord-américains tels que  Diego Rivera (comme lui, il a peint beaucoup de fresques murales).

À son retour aux États-Unis, en 1913, il fréquente les cercles artistiques d’avant-garde, mais s’en détourne vers 1920 pour finalement, à partir de 1929, devenir le chef de file de l’école régionaliste américaine qui voulait se démarquer de l’art avant-gardiste européen et croire en un art typiquement américain, et populaire, dont la source d’inspiration et la force seraient les campagnes du Middle West et du Sud.
En 1935, il part enseigner au Kansas City Art Institute. Il fut aussi l’un des enseignants de Jackson Pollock au sein









de la Art Students League de New-York dans les années 1930.

samedi 23 avril 2016

Centre Ste-Croix – Jacqueline Kelen – Soif de Beauté... -3/4-

Suzanne au bain : Livre de Daniel - Chapitre 13


Suzanne au bain - Jacopo Robusti, dit Tintoret (1518-1594)

Ce chapitre n'existe que dans la Bible grecque, il n'est donc reconnu comme canonique que par les Catholiques et Orthodoxes, les Juifs et les Protestants ne se fondant que sur la Bible hébraïque.

L'épisode de Suzanne au bain figure également dans les Mille et une nuits (Nuit 394 : Conte de la femme au bain et des deux vieillards, édit. La Pléiade, t. 2, p. 179)


Suzanne au bain - Massimo Stanzione (1585-1658)
Il est impressionnant de constater que cette histoire , extraite de la Vulgate, a inspiré de très nombreux peintres … Elle est le plus souvent un prétexte pour peindre des nus.


Suzanne au bain -
Artemisia Gentileschi (1593-1654)

Suzanne, une femme pieuse et très belle, est mariée au riche Joakim.

Suzanne représente l’innocence, juste devant Dieu : ''la crainte de Dieu'' est la crainte de déplaire à celui que l'on aime.

Tous deux vivent à Babylone dans une belle maison dotée d'un jardin. Parce qu'ils sont riches et respectés, de nombreux juifs viennent chez eux pour régler leurs différends en présence de deux '' anciens '' choisis parmi le peuple pour leur sagesse.

Les ''anciens'', et non les deux vieillards, représentent la loi, la justice. Leur parole est d' ''autorité''... !

L'après-midi, une fois les hôtes partis, Suzanne a l'habitude de se promener dans le jardin ( le Paradis ..) . Les deux juges la croisent quotidiennement et - sans se l'avouer mutuellement, parce qu'ils ont honte - se mettent à la désirer ardemment.

Ils convoitent '' La Beauté'' … Elle n'est pourtant pas à prendre, à être possédée...

Un jour, n'en pouvant plus, et s'étant séparés pour aller dîner, chacun des deux vieillards revient sur ses pas pour la contempler... et se rencontrent à nouveau ! Ils finissent donc par s'avouer leur désir et décident d'agir ensemble.
Suzanne au bain - Ottavio Leoni (1578-1630)


Deux : le chiffre est important... A eux deux, ils représentent le désir mimétique, facteur de violence ( René Girard)

Guettant l'occasion favorable, cachés dans le jardin, les deux vieillards libidineux surprennent une conversation entre Suzanne et deux servantes qui l'accompagnent. Suzanne leur demande de fermer les portes du jardin et d'aller quérir de l'huile et des parfums afin qu'elle se baigne parce qu'il fait chaud.

Les jeunes filles parties, les vieux sages sortent de leur cachette et lui proposent un odieux chantage :

« Voici que les portes du jardin sont fermées, personne ne nous voit et nous sommes pleins de désir pour toi ; donne-nous donc ton assentiment et sois à nous. Sinon, nous témoignerons contre toi qu'un jeune homme était avec toi et que c'est pour cela que tu as renvoyé les jeunes filles. »

Considérant qu'elle est perdue quel que soit son choix, Suzanne choisit pourtant de ne pas céder, afin de ne pas se séparer de Dieu. Elle se met donc à crier, tout comme les deux lascars qui, dans le même temps ouvrent les portes du jardin. Des gens accourent et écoutent les mensonges des anciens. 



Le lendemain, le peuple est rassemblé chez Joakim. Les deux anciens, crédibles parce que juges du peuple, réitèrent leur accusation :

« Comme nous nous promenions seuls dans le jardin, celle ci est entrée avec deux servantes ; elle a fait fermer les portes du jardin et renvoyé les servantes ; puis un jeune homme qui était caché est venu vers elle et a péché avec elle. En voyant le crime, nous avons couru vers eux et nous les avons vu s'unir. De lui, nous n'avons pu nous rendre maîtres, parce qu'il était plus fort que nous et qu'ayant ouvert les portes, il s'est échappé. Mais nous avons demandé à Suzanne quel était ce jeune homme et elle n'a pas voulu nous le révéler. De tout cela nous sommes témoins. »

Suzanne répond :

« Dieu éternel, qui connais les secrets et qui sais tout avant que cela n'arrive, tu sais qu'ils ont porté contre moi un faux témoignage, et voici que je meurs sans avoir rien fait de ce que ceux-ci ont méchamment imaginé contre moi. »

Suzanne est complètement seule... ! Où sont ses proches ? Seule et livrée : figure christique...

L'innocent ne peut pas se justifier... Alors, il s'adresse à l'Eternel...



Dieu entend Suzanne et éveille l'esprit saint de Daniel, un jeune garçon, alors qu'elle est conduite à la mort. Daniel demande alors à interroger les deux vieillards séparément. Il demande au premier sous quel arbre se tenaient Suzanne et son amant. Le vieillard assure qu'il s'agissait d'un lentisque. Le deuxième vieillard, à qui Daniel pose la même question, évoque un chêne.

Daniel ayant prouvé que le témoignage des deux vieillards était faux, ceux-ci sont condamnés à mort et Suzanne est lavée de tout soupçon d'adultère.

Et c'est ainsi que Daniel devint grand devant le peuple, à partir de ce jour et dans la suite du temps. 


*****
Quel est ce lien inviolable en moi, qui me permet de résister .. ?
Il y dans la beauté, peut-on s'interroger, quelque chose qui glace, et donne ne même temps l'envie folle de s'en saisir... 
La beauté, dit J Kelen, est un aiguillon dans notre existence épaisse, et la beauté fait mal, mais aucun homme de raison, ne voudra en convenir...

mercredi 20 avril 2016

Ta mort, ma mort... -5/5-

Suite session avec Bernard Durel ... Retraite Zen
La ''résurrection'', cela vient des hébreux, pour qui si il y a vie, il y a corps... La résurrection des corps, c'est la prise en compte de l'humain dans sa ''totalité''
 (Pour les grecs... il y a l'âme, ( bien séparée du corps) qui est immortelle. Le corps n'est qu'une enveloppe périssable... )

La vie éternelle, quelque chose après la mort ? " On exagère beaucoup ! » disait ce viens moine : « Ne voyez vous pas que ce ne sont que des mots, des idées... Pour moi je crois en Jésus Christ ressuscité ! Ascension, assomption … Attention à quoi on croit … On ne croit pas à des idées... On croit en une personne … Jésus mort et vivant …"



Ce mot : ''ressuscité'' en français n'est pas adéquat ( c'est mieux en allemand: Auferstehung, c'est-à-dire « surrexit » et non « ressurexit ».) . Le ''re'' semble dire qu'en l'on reprend la vie d'avant... Un peu comme Lazare qui est ressuscité, réanimé … Jésus est mort, bien mort... Et, Il est vivant …. Il ne s'agit plus de notre vie actuelle …
Après Pâques Jésus se manifeste, non pas pour dire « je suis de retour ! », comme si on pouvait dire : « Loupé.. ! Il n'est pas mort.. ! Il est en vie ... ».
Jésus est bien celui qui est mort : regardez ses plaies.. ! Il y a, à la fois, rupture et continuité... Il est important qu’il se manifeste avec ses plaies signifiant la continuité.

Pour Kadowak dans le livre « Le zen et la Bible » le ressuscité c’est le crucifié qui garde les traces, les plaies, mais il n’est plus dans notre condition, il est dans une autre condition que sa vie ancienne : il mange mais il n’a pas faim.
La résurrection, ce n'est pas une victoire contre les prêtres juifs, ou les romains... Il ne leur est pas apparu... !
La résurrection, ce n’est pas on recommence comme avant.. !
C'est à la fois inouï et mystérieux : pas de preuves, seulement des témoins... Mais, des témoins qui étaient préparés à cet événement.

Jésus devant la mort : la sienne : que cette coupe passe loin de moi .. Jésus est homme... « Mais que ta volonté soit faite … » Ce n'est ''ou''', c'est ''et''...
Pourquoi m'as tu abandonné ? Seul Jésus pouvait bien comprendre et ressentir la séparation d'avec Dieu … !
De même pour Lazare... Il frémit, il pleure... ''et'' il le ressuscite .. ! Ce n'est pas ou bien … ou bien ...

Le dieu des vivants, et non pas des morts …
Précisément, Jésus répond que son dieu, est le Dieu des vivants...
Et, la seule image que Jésus ait pu donner de l'après-mort, c'est un « Etre vivant »

Le jugement ?

Le couple infernal :- le Dieu qui juge et - moi qui me sent coupable … !
Cela peut aller jusqu'au ''Dieu pervers''... !
Dans un roman norvégien, Peter qui n'a pas mené une vie exemplaire, arrive au tribunal céleste. Il s'attend à passer un mauvais quart d'heure. On lui offre une chaise et plein d'égards. On lui fait savoir qu’on est content de le voir avec toutes les bonnes choses qu'il a faites (en oubliant les mauvaises).
La seule question qui lui sera posé : « avez-vous aimé ma création ? »
La mort de sainte Thérèse d'Avila

dimanche 17 avril 2016

Marius van Dokkum



Marius van Dokkum est né en 1957, aux Pays-Bas.
Van Dokkum est un conteur, il traite avec humour des anecdotes propres à la vie quotidienne de son entourage. Il est dans la tradition d'artistes du 17ème siècle tels que Jan Steen ou les frères Adrian et Isack van Ostade... L'aspect jovial, comprend une critique sociale... Les gens semblent toujours sympathiques malgré leurs caprices. Le travail de Marius van Dokkums se caractérise aussi par ses nombreux détails...


















jeudi 14 avril 2016

Centre Ste-Croix – Jacqueline Kelen – Soif de Beauté... -2/4-

Au sujet de Narcisse, de la mythologie grecque...

Le mythe n'est pas un objet de savoir, c'est éprouver comment il résonne en moi : c'est une expérience... 

À sa naissance, le devin Tirésias, à qui l'on demande si Narcisse enfant atteindrait un âge avancé, répond : « Il l'atteindra s'il ne se connaît pas. » Il se révèle être, en grandissant, d'une beauté exceptionnelle, il suscite la convoitise … Lui, est indifférent … Narcisse va à la chasse ( quête de sagesse ..). Il repousse de nombreux prétendants et prétendantes, amoureux de lui, dont la nymphe Écho. Echo, n'a pas de parole propre... Elle répète la fin des phrases qu'elle entend 


Le jeune homme s’écrie : « Y a-t-il quelqu’un près de moi ? — Moi », répond Écho
Immobile de surprise, il tourne ses regards de tous côtés. « Viens », dit-il à haute voix, et la nymphe appelle celui qui l’appelait. Il se tourne, et comme personne ne venait : « Pourquoi me fuis-tu ? » dit-il, et son oreille recueille autant de paroles que sa bouche en a proféré. Trompé par cette voix qui reproduit la sienne, il s'exclame : « Réunissons-nous ». À ces mots, les plus doux que sa bouche puisse redire, Écho répond : « Unissons-nous ». Elle sort du bois, et s’élance vers Narcisse, dans le doux espoir de le presser dans ses bras, mais celui-ci s'enfuit pour échapper aux embrassements de la nymphe. « Je préfère mourir, dit-il, que de m’abandonner à tes désirs ».

Narcisse rencontre une image, dont il tombe amoureux.. ( il ne sait pas que c'est lui)... Il en oublie tout … Il contemple sans se rassasier...
Echo, repoussée, triste, pleine de honte, elle se cache au fond d'un bois et se laisse dépérir : son corps devient pierre, ne laissant d'elle que sa voix intacte. Pleine d'amour et de ressentiment, Echo continue inlassablement à renvoyer la fin des phrases de Narcisse jusqu'à la mort de ce dernier.


Narcisse est lié à la beauté, au miroir (la source en faisant office), à l’amour inaccessible, stérile et inassouvi, à la mort. Narcisse croit voir dans le reflet dont il est tombé amoureux une autre personne que lui-même, chez Ovide chez qui il finit par se reconnaître, cette compréhension le pousse à se laisser mourir de désespoir (Métamorphoses, III, 463-468).

Ma propre interprétation oserait alors, dire que Narcisse - en recherche -, en quête de la Beauté ( de Dieu) la reconnaît dans sa propre image, comme si le ''soi'' , à l'image du ''Soi'' pouvait se confondre... Ce mythe pointerait le danger de confondre le 'soi' (ego) avec La Source elle-même.
Le Soi, quand il est ''altérité'' permet de le différencier de sa propre création ( panthéisme ).
Processus de désidentification, pour éprouver l'expérience divine du Tout Autre...

Narcisse est indéfiniment seul devant ''La beauté ", serait-elle en soi ...!
Le mythe de Narcisse pointe le danger d'une recherche spirituelle, hors de l'Altérité ...