dimanche 15 décembre 2013

Croire malgré les miracles. -1/2 -

Le miracle est un « viol » des lois de la nature... 
Aujourd'hui, - dans mon identité d'homme du XXIème siècle - je préférerais rencontrer la puissance de Dieu, dans la beauté d'un acte naturel … 
 Le miracle – même s'il voulait l'être – n'est pas démonstratif... Au pire il apparaît relever de l'acte magique pour induire une stupéfaction du peuple … Preuve des puissants sur les esprits crédules … ! 

 Le miracle n’a rien de spécifiquement chrétien ; toutes les religions rencontrent des miracles. Jésus lui-même a fait des miracles. D'ailleurs, dans son contexte, - là - n'était pas le plus étonnant, ni le plus scandaleux... 


« car il surgira de faux messies et de faux prophètes, qui opéreront de grands miracles et prodiges, au point d’induire en erreur... »
Au désert, il refuse de changer des pierres en pains.
Jésus s'agace devant la demande de miracles : «Si vous ne voyez des miracles et des pro­diges, vous ne croirez donc pas...» (Jean, 4, 48). Il évite toute publicité (au malade guéri il recommande de ne parler à personne de sa guérison).

Et parfois, c'est qu'il s’agit de la misère qui est devant Lui et qu’Il ne peut pas laisser durer plus longtemps :«...Et cette fille d’Abraham que Satan tenait liée depuis 18 ans, il eût fallu ne pas la libérer de ce lien  (Luc,13, 16).?

De toute façon, il faut sans doute – sinon les rejeter – du moins en rechercher le sens profond. 

Aujourd'hui, raison et foi, n'ont plus à s'opposer … 
Oui, je peux confesser ma Foi, et avoir une réflexion scientifique et rationnelle sur le monde. 
Le miracle, le surnaturel, parfois même la démesure ou le merveilleux, sont autant de moyens pour dire «  la vie en excès », pour dire la « Réalité » … que la science – par ailleurs – a bien du mal à délimiter … 
 Oui, je peux lire la Bible, sans suspecter les auteurs de vouloir me mentir, ou me tromper …


« Comprenez-vous ce que j’ai fait... » (Mc 8,21, Jn 13,12)



Evangile de Mc 8,14

Les disciples sont dans une barque, ennuyés d’avoir oublié le casse-croûte. Jésus à ce moment leur dit : « Gardez vous du levain des pharisiens », ce qui a là un sens évidemment symbolique...
Il leur dit : « ne comprenez-vous pas ? Avez-vous le cœur endurci ? Et n’avez-vous point de mémoire ? Quand j’ai rompu les cinq pains pour les cinq mille hommes, combien de paniers pleins de morceaux avez-vous emportés ? Douze, lui répondirent-ils. Et quand j’ai rompu les sept pains pour les quatre mille hommes, combien de corbeilles pleines de morceaux avez-vous emportées ? Sept, répondirent-ils. Et il leur dit : Ne comprenez-vous pas encore ? » 
A suivre ...

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