mercredi 4 décembre 2013

"Ainsi soit-il": Nietzsche, Onfray et les chrétiens -2-


Pour Nietzsche « tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ».

Cendres, par Edvard Munch
Effectivement, nous savons bien que tout événement qui survient, même le plus atroce, est 'aussi' l’occasion de se dépasser, de devenir plus fort et donc de se sentir plus vivant et plus affirmatif. La question est plutôt de savoir si l'on en est capable … !?
Nous savons bien que la souffrance ne peut être rejetée : elle fait partie de la réalité... Sans doute peut-on dire également qu'elle est nécessaire ( comme la mort ...); alors mieux vaut-il chercher à la maîtriser car cette maîtrise aboutit à vivre « en Dieu »... C'est l'objectif même d'un chemin de spiritualité




Golgotha, par Edvard Munch
Bien sûr, il ne s'agit pas – et les Evangiles fourmillent d'exemples – d'être résigné à ce qu'il pourrait arriver si je n'agissais pas... ! Je ne parle pas -ici- du futur dont je suis responsable; je parle du présent qui s'impose à moi ( la réalité )…

« L’amor fati » voudrait permettre à l’homme de se réconcilier avec la réalité, avec toute la réalité sans chercher à fuir dans des illusions métaphysiques ou religieuses; et là - il s'agit bien de ces " illusions ", qui ne sont que tromperies et qu'Onfray peut -sans problèmes- dénoncer … Il faut l'affirmer, l’homme n’est pas « puni » sur cette terre , avec - en particulier - ce désastreux "péché originel"...!

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