samedi 18 janvier 2014

L'arbre de la connaissance du bien et du mal. -1/5-



Livre de la Genèse Chapitre 2
(...)
7 Yahweh Dieu forma l'homme de la poussière du sol, et il souffla dans ses narines un souffle de vie, et l'homme devint un être vivant.
8 Puis Yahweh Dieu planta un jardin en Eden du côté de l'Orient, et il y mit l'homme qu'il avait formé.
9 Et Yahweh Dieu fit pousser du sol toute espèce d'arbres agréables à voir et bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
(...)
15 Yahweh Dieu prit l'homme et le plaça dans le jardin d'Eden pour le cultiver et pour le garder.
16 Et Yahweh Dieu donna à l'homme cet ordre:
17 " Tu peux manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement. "

Traduction en français du Chanoine Crampon, édition numérique par Jesusmarie.com http://bible.catholique.org/livre-de-la-genese/3508-chapitre-2 

« .. nous devons constater que tout le texte, lorsqu'il exprime la vérité sur l’homme, nous étonne par sa profondeur caractéristique, différente de celle du premier chapitre de la Genèse. On peut dire que cette profondeur est de nature avant tout subjective et donc, en un certain sens, psychologique."

"On peut dire, suivant la philosophie contemporaine de la religion et celle du langage, qu’il s’agit d’un langage mythique. Dans ce cas, en fait, le terme ‘mythe’ ne désigne pas un contenu fabuleux, mais simplement une façon archaïque d’exprimer un contenu plus profond."

" Le chapitre 2 (de Genèse) constitue en quelque sorte la plus ancienne description, le plus ancien enregistrement de la manière dont l’homme se comprend et, avec le chapitre 3, il forme le premier témoignage de la conscience humaine. Une réflexion approfondi sur ce texte - à travers toute la forme archaïque du récit qui rend évident son caractère mythique primitif - permet d’y trouver ‘en germe’ à peu près tous les éléments de l’analyse de l’homme auxquels est sensible l’anthropologie philosophique moderne et principalement, contemporaine." Jean Paul II



A suivre: ...


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