Ce texte me semble intéressant: il provient de commentaires du
Talmud et,
s'appuie sur
des écrits de Maïmonide... On peut lire :
- « La consommation du
fruit est à l'origine de la perte de la conscience du Vrai et du
Faux au profit de la conscience du Bien et du Mal. Maïmonide
remarque que lorsque l'on parle de vérités indiscutables, on
emploie les termes Vrai, emeth et Faux, chéker. En revanche,
lorsque l'on parle de choses probables et subjectives, c'est les
termes Bien, Tov et Mal, R'a qui sont utilisés : « Le mal et le
bien existent dans (les choses des) opinions probables, et non dans
les choses intelligibles; car on ne dit pas que cette proposition: «
le ciel est sphérique » soit bonne, ni que cette autre: « la
terre est plane » soit mauvaise. Mais on appelle l'une vraie,
l'autre fausse. Ainsi dans la langue on emploie (en parlant) du Vrai
et du Faux (les mots) emeth et chéker, et pour Bien et Mal (on dit)
tov (bon) et r'a (mauvais). »
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von Stuck (1863-1928) |
La connaissance du Bien et du Mal est
donc la perte de la conscience de l'échelle des valeurs parfaites.
»
« Si l’on comprend l’objet
de la tentation : devenir comme D.ieu, en quoi la connaissance du
Bien et du Mal peut-elle le permettre ? Rachi explique que la
tentation était de devenir comme D.ieu, c'est à dire « d'être à
même de créer des mondes ». De nouveau, nous devons nous
interroger sur le sens de ce commentaire. En quoi la connaissance du
Bien et du Mal permet-elle de créer des mondes ? Il semble que la
faute soit attrayante pour elle même. Il n'est pas nécessaire que
celle-ci soit a l'origine d'un profit quelconque pour être désirée.
La faute en créant une nouvelle échelle de valeur fait de l'homme
un créateur de système, et donc un créateur de monde. »
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