C’est en effet un être organisé qui possède en lui-même le principe de son propre développement. Cette donnée scientifique est admise dans le débat actuel. Ce qui est en cause, c’est sa qualité de personne.
Suffit-il
d’être un être humain, un individu humain, pour être une
personne humaine ?
Si la
réponse est « non » : Il reste à caractériser le
moment où l’individu devient une personne.
- La
naissance est le seuil le plus significatif car le plus visible et,
en outre, le critère de l’acquisition de la personnalité
juridique.
-
Pourrait-on distinguer entre l’embryon pré-implatatoire, qui peut
être cultivé in vitro jusqu’au septième jour, et l’embryon
implanté ?
-
L’individu humain deviendrait-il une personne avec la conscience de
lui-même ? Critère non satisfaisant, parce que c’est le moment où
la personne existe et non pas celui où elle agit qui est recherché.
Pour pouvoir agir ainsi, comme une personne, ne fallait-il pas que
l’individu soit une personne ?
Question
annexe :
Peut-on
se prononcer avec certitude sur la nature de l’embryon ?
Si, on
ne peut pas : ne vaut-il pas mieux renoncer à utiliser
l’embryon que de prendre le risque de sacrifier une personne. (
principe de précaution )
Mais ...
N’est-il
pas logique de considérer tout être humain comme une personne
humaine ? Comment un être humain pourrait-il être autre chose
qu’une personne humaine ?
Et, si
ce qu’est la personne relève du choix subjectif, il faudrait en
tirer les conséquences. Et, pourquoi cela ne concernerait que les
embryons ?
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