vendredi 20 mars 2015

Lecture : De la croyance à la foi critique – J. Moingt -23/99-

Histoire...

« La foi baptismale a fondamentalement bénéficié du fait qu'à son apparition dans l'histoire tous les peuples du monde croyaient à quelque(s) divinité(s) ...donc ...  « C'est d'abord avouer que sa foi au Christ est tributaire de la croyance universelle en Dieu des hommes du passé.. »
« Dieu s'est fait connaître aux hommes de tout temps, c'est accepter dans l'humilité et l'action de grâce que nous ne sommes pas les détenteurs exclusifs de cette révélation … (…) Ce n'est pas … proclamer que toute religion a sa part de vérité – ce qui n'est pas faux, mais n'est vrai que dans l'acte de s'en laisser déposséder, car la vérité n'est tenue que partagée en tant que totalité une et indivise... » ( p 420)









Le «  mal dont nous risquons de mourir, (qui) est notre incapacité d'annoncer au monde le salut, du fait que nous ne savons plus parler en langage d'universalité. Personne n'est apte à se proclamer annonciateur et porteur d'un salut universel, s'il est incapable de se reconnaître soi-même tributaire de son universalité, bénéficiaire, non seulement de son ouverture à tous les hommes, mais également de son attente par tous. » ( p 421)

«  .. nous ne doutons pas que Dieu les ( c.a.d. les païens des anciens temps) ait fait d'avance bénéficier du salut dont leurs croyances ont contribué à nous transmettre l'espérance... » «  nous y percevons néanmoins l'espérance vraie d'un salut.. »

« La révélation, n'avait pas non plus de support objectif dans les mythes religieux du paganisme... »

( p 421)

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