lundi 23 septembre 2013

Les paradoxes de l'Existence.


Soren Kierkegaard ( 1813-1855) est chrétien, et anticlérical. Sa philosophie est toute entière liée à la vie quotidienne de chacun : une philosophie de situations singulières, de souffrances ou de joies, d'engagements décisifs ( le mariage, par exemple, qu'il a rompu avant..) de ruptures, d'affrontements, de conversions...
Exister c'est être à l'épreuve, affronter des conflits, s'engager sans être sûr de faire le bon choix …
  • Je n'ai pas choisi beaucoup de choses, d'être là ...etc. 
    Ma vie, c'est un sursaut de ma liberté.
  • Cet effort de vivre, s'exprime au travers de « paradoxes ». Déjà, il s'agit de tenter de comprendre l'incompréhensible …
    L'existence n'est pas absurde, elle est un mystère.
  • Penser par paradoxes, c'est maintenir la contradiction vivante...
  • Le Christ, est le paradoxe absolu, qui unit les deux natures humaine et divine.
  • La Foi est paradoxale : « la foi est au-dessus de la raison (…) La foi ne peut donc pas être prouvée, fondée, conçue car il lui manque l'articulation qui rend possible un enchaînement... » ( Post-scriptum)
  • Autre paradoxe, assumé par Jésus, et révélé à Nicodème : Comment puis-je naître à moi-même tout en étant déjà là, avec ce que je suis ... ? 
    Comment puis-je vivre de la Vérité ?

    Photo-montage de  Karezoid Michal Karcz




  • « Comment le paradoxe prend-il naissance ? Du fait que la vérité éternelle essentielle et l'existence sont posées ensemble. (…) La vérité éternelle est apparue dans le temps. Cela est le paradoxe... L'individu, s'il ne devient pas possesseur de la vérité en existant, dans l'existence, ne la possédera jamais ». ( Post-scriptum)

    Photo-montage de  Karezoid Michal Karcz




  • La foi, n'est pas une certitude, mais bien plutôt l’approfondissement sans fin d'un paradoxe : « La foi naît de la contradiction entre la passion infinie de l’intériorité et l'incertitude objective à laquelle se heurte la raison. (…) et si je crois, c'est parce que je ne peux pas saisir Dieu objectivement. » Kierkegaard.

2 commentaires :

  1. Après des années, je n'ai plus de foi ni dans le magister ni dans la théologie. A cause des autres, à cause de moi-même. Il ne me reste que mon profonde et sincère admiration pour Jésus: sa traversée sans tâche pour ce monde ici tout en étant dépourvue de la gloire céleste. C'est à dire, en marchant dans le même claire-obscure que nous.

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  2. Cela aussi est un paradoxe, :-) ...! Comment dissocier la foi en Christ, et la foi en l'Eglise qui a véhiculer jusqu'à nous le message ? Que savons-nous de Jésus et comment le savons-nous?

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