dimanche 1 septembre 2013

Article L'autorité du Magistère  relative et éducative... -3-

Suite, à notre réflexion sur l'histoire du Magistère, nous sommes à l'époque, ou opposé à l'esprit des « Lumières », le Magistère me semble en grande difficulté devant le tribunal de l'Histoire.. !

Revenons, malgré tout ( donc, en toute humilité ...), à ce qui justifie l'exercice d'une telle compétence : celle d'une autorité en matière de vérité, comprise sur le mode d'un enseignement ( celui du maître au disciple …).
Le Magistère des évêques ( dont le pape), se présente sous la forme d'un enseignement, qui consiste à « interpréter de façon authentique la Parole de Dieu, écrite ou transmise » « avec l’autorité reçue du Christ, au nom et par le pouvoir du Christ » (Dei Verbum 10 ; Lumen Gentium n° 23 et 25).
A mon avis, l'avantage de de cette méthode, est qu'elle permet d'insister sur le fait que « La Parole de Dieu » ne nous parvient que par la médiation d'autres hommes : organisés en Église. C'est l’Église qui a produit le « Nouveau Testament », et même les Évangiles. Cette Parole, ne nous parvient pas directement du ciel ( comme le Coran, par exemple...).
« L’écriture, et la Tradition elle-même dans les documents où elle s’est déposée, demandent à être toujours de nouveau interprétées. L’histoire montre notamment ce qui peut être fait de l’écriture lorsqu’elle est détachée de la communauté de foi qu’elle contribue à engendrer et à nourrir. à partir et au nom de cette écriture n’ont cessé de se multiplier des mouvements fanatiques, »illuminés« , anarchisants. Quant à la Tradition, qui pourrait prétendre en discerner tout seul les expressions fidèles et celles qui ne le seraient pas ? » (Catéchisme pour adultes, §63).

Ce rôle important de la responsabilité Magistère, est « relatif »... Il ne peut s'exercer de manière solitaire... L'histoire et la théologie nous disent que cet instrument est un instrument fragile et faillible !



  • Pie VI condamne pratiquement les droits de l’homme (dans le Bref Quod aliquantum, du 10 mars 1791), alors que Paul VI et Jean-Paul II s’en font les hérauts.
  • Grégoire XVI, dans son encyclique Mirari vos de 1832, qualifie la liberté religieuse de « délire » et Pie IX, dans son encyclique Quanta cura de 1864, de « liberté de perdition », alors que Vatican II prône la liberté religieuse comme une exigence évangélique.

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