E. Carrère : agnostique a été de ces ''croyants'' dont la foi pourrait être décrite ( selon ses mots) « très raide, très crispée et très égocentrée. »
La foi, est en lien direct avec La
''Parole''... ( Aujourd'hui un livre : les Evangiles d'abord, le
second Testament ensuite, '' l'Ancien Testament'' enfin …) Et ,ce
qui fait le lien de tout cela, et de tout cela avec moi :
l’Église ; enfin la Tradition, ce qu'elle m'a transmise...
On pourrait se demander s'il est 'utile' de questionner continuellement cette légitimité. N'est-il pas souhaitable de faire confiance ?
Peut-être est-ce là un point de la question spirituelle d'aujourd'hui : nous n'avons plus confiance...
Je considère en effet, que nous avons été trompé – au cours de l'histoire; non pas de façon machiavélique, mais par le biais de toutes les ''tares'' qui frappent toutes les religions, un moment ou un autre: intolérance, fanatisme, zèle, misogyne, pouvoir, manipulation... Il faut être vigilant ; mais cela ne remet pas en cause – pour ma part – la très haute valeur des religions. Je garde même pour ma religion catholique un grand attachement, pour le bienfait de sa transmission – même si je me permets – à raison – de la critiquer...
Intéressant donc, d'étudier
l'histoire de l’Église naissante, et de comprendre comment se sont
fixés les premiers écrits.
Ainsi, pour être plus précis :
notre époque offre à notre raison des méthodes pour étudier des
textes ; et celle dite ''historico-critique'', elle analyse les
textes et leurs auteurs sans plus aucun présupposé de foi ou
d'origine divine, et avec les outils des sciences humaines. Ce qui
'relativisant' le texte, conduit le chercheur ( ouvert à d'autres
textes …) à ne plus parler de vérité absolue.. Et aucune
croyance ne devrait entrer en conflit avec la science...
N’empêche, il convient encore de
s'interroger sur plusieurs points des textes bibliques qui entrent en
conflit avec un présupposé rationnel : les prophéties, les
miracles, l'âme, le ciel, l'enfer, ou même la Résurrection...
Peut-être convient-il de donner à ces événements un caractère
mythique, symbolique... - sans connotation péjorative, au contraire
...
Je suis d'accord avec votre dernière phrase , mais dire, comme vous l'avez déjà exprimer ,que Dieu est un mythe et même un symbole mythique (Diel) et pas simplement Dieu mais une grande partie des genres littéraires inclus dans l'histoire Sainte , ça va être compliqué à digérer pour les croyants fidèles et l’institution qui doit être parfaitement au courant de ces explications qui ne cadre pas avec l'exégèse littérale (indispensable pour maintenir le socle du christianisme ).Cette exégèse symbolique des mythes et psycho-spirituelle n'est pas recommander par L'Institution Catholique.
RépondreSupprimerCela peut faire vaciller beaucoup de certitudes mais redonner aussi de l'enthousiasme , bien que peu de gens en saisissent la portée.
Bien à vous.
Dieu, personne ne l'a vu ! Dire quelque chose sur ''Dieu'', c'est se référer à toute la Tradition qui nous donne des mots, des images, pour en parler. Ce corpus de mots, d'images : c'est ce que j'appelle le Mythe...
RépondreSupprimerJe comprends bien, que si je dis : Dieu est un mythe ; cela semble signifier que ( dans notre langage courant) Dieu n'existe pas ; que c'est une illusion créée par l'homme etc … Alors que je voudrais exprimer tout le contraire … !
Pour moi, il y a infiniment plus de réalité dans ce à quoi fait référence le Mythe, que dans tout ce que nous estimons comme sérieux, important, dans notre microcosme …