mardi 7 juillet 2015

Tale of Tales – Le conte des contes. -2/2-


Ces contes ilustrés dans ce film convoquent des archétypes profondément ancrés dans notre culture: de la jeune fille rêvant d’un beau prince à la sorcière qui donne une beauté provisoire à une lépreuse, de l’ogre rageur au fils bâtard qu’on exile.



Les héros de « Tale of Tales » ont tous un point commun : l’obsession. Le roi de Roccaforte (Cassel) est obsédé par le sexe et l’envie de posséder la jeune fille à la voix d’or.


Deux vieilles filles, deux soeurs sont obsédées par leur  jeunesse perdue et feront tout pour changer de peau.


La princesse d’Altomonte ne pense qu’à se marier, alors que son père qui ne veut surtout pas voir sa fille grandir, ne s’intéresse qu’à une curieuse créature…


La Reine de Selvascura ( Salma Hayek) veut un enfant à tout prix. Son mari est prêt à tout pour son bonheur. Et ainsi de suite....


J'ai trouvé le film, visuellement magnifique, tout en contraste, alternant paysages vastes et lumineux à des grottes sombres, des charniers et des boucheries enfumées, ou créant le contraste au sein d’une même scène (reine dévorant un cœur de bête dans une salle immaculée). Donc, un très beau livre d’images que l’on pourrait interpréter à loisir. Une belle musique qui s'adapte parfaitement au récit. Et la beauté de la photo, des décors, et des costumes...



Mes réserves se portent, sur le rythme peut-être un peu lent, une juxtaposition des contes qui s'imbriquent sans but, et la faiblesse de la fin qui n'est pas à la hauteur de chacune des histoires qui , je l'espérais, auraient pu culminer ensemble …





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