lundi 29 juin 2015

J'ai lu l'encyclique Laudato si' -2/2-


Chapitre III – La racine humaine de la crise écologique

La destination commune des biens.
« Le principe de subordination de la propriété privée à la destination universelle des biens et, par conséquent, le droit universel à leur usage, est une « règle d’or » du comportement social, et « le premier principe de tout l’ordre éthico-social ». » ( §93)
Celui qui s’approprie quelque chose, c’est seulement pour l’administrer pour le bien de tous. Si nous ne le faisons pas, nous chargeons notre conscience du poids de nier l’existence des autres. (§95)


« C’est le faux présupposé « qu’il existe une quantité illimitée d’énergie et de ressources à utiliser, que leur régénération est possible dans l’immédiat et que les effets négatifs des manipulations de l’ordre naturel peuvent être facilement absorbés » » (§106)
« Les finances étouffent l’économie réelle. Les leçons de la crise financière mondiale n’ont pas été retenues, et on prend en compte les leçons de la détérioration de l’environnement avec beaucoup de lenteur. » (§109)
« le marché ne garantit pas en soi le développement humain intégral ni l’inclusion sociale. » (§109)


« Quand la pensée chrétienne revendique une valeur particulière pour l’être humain supérieure à celle des autres créatures, cela donne lieu à une valorisation de chaque personne humaine, et entraîne la reconnaissance de l’autre. L’ouverture à un « tu » capable de connaître, d’aimer, et de dialoguer continue d’être la grande noblesse de la personne humaine. » (§119)


« cesser d'investir dans les personnes pour obtenir plus de profit immédiat est une très mauvaise affaire pour la société » (§128).
Les limites du progrès scientifique, avec une référence claire aux OGM (132-136) : « une question d’environnement complexe » (§135). « Même si, dans certaines régions, leur utilisation est à l’origine d’une croissance économique qui a aidé à résoudre des problèmes, il y a des difficultés importantes qui ne doivent pas être relativisées » (§134), comme « une concentration des terres productives entre les mains d’un petit nombre » (§134). Le Pape François pense en particulier « aux petits producteurs et travailleurs ruraux, à la biodiversité, au réseau des écosystèmes ».


Chap IV : Une écologie intégrale.
« il n'y a pas deux crises séparées, l'une environnementale et l’autre sociale, mais une seule et complexe crise socio-environnementale » (§139)
« Aujourd’hui l’analyse des problèmes environnementaux est inséparable de l’analyse des contextes humains, familiaux, de travail, urbains, et de la relation de chaque personne avec elle-même qui génère une façon déterminée d’entrer en rapport avec les autres et avec l’environnement. Il y a une interaction entre les écosystèmes et entre les divers mondes de référence sociale, et ainsi, une fois de plus, il s’avère que « le tout est supérieur à la partie ». » (§141)
Un développement authentique présuppose une amélioration intégrale de la qualité de la vie humaine : espaces publics, logements, transports etc… (§150-154).. Cette écologie intégrale est « inséparable de la notion de Bien commun »(§156)


Chapitre V – Quelques lignes d’orientation et d’action
« les Sommets mondiaux de ces dernières années sur l’environnement n’ont pas répondu aux attentes parce que, par manque de décision politique, ils ne sont pas parvenus à des accords généraux, vraiment significatifs et efficaces, sur l’environnement » (§166) Et de se demander : « Pourquoi veut-on préserver aujourd'hui un pouvoir qui laissera dans l’histoire le souvenir de son incapacité à intervenir quand il était urgent et nécessaire de le faire ? » (§57).
« En définitive, il faut un accord sur les régimes de gestion, pour toute la gamme de ce qu’on appelle les ‘‘biens communs globaux’’ » (§174)
« la protection de l’environnement ne peut pas être assurée uniquement en fonction du calcul financier des coûts et des bénéfices. L’environnement fait partie de ces biens que les mécanismes du marché ne sont pas en mesure de défendre ou de promouvoir de façon adéquate » (§190)
« Nous savons que le comportement de ceux qui consomment et détruisent toujours davantage n’est pas soutenable, tandis que d’autres ne peuvent pas vivre conformément à leur dignité humaine. C’est pourquoi l’heure est venue d’accepter une certaine décroissance dans quelques parties du monde, mettant à disposition des ressources pour une saine croissance en d’autres parties. » (§193)

Chapitre VI – Education et spiritualité écologiques
« exercer une pression saine sur ceux qui détiennent le pouvoir politique, économique et social » (§206)...
"C’est ce qui arrive quand les choix des consommateurs réussissent à« modifier le comportement des entreprises, en les forçant à considérer l'impact environnemental et les modèles de production » (§206).

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