Aujourd'hui l'Homme ne se définit plus en rapport avec - le 'cosmos' ( qui inclut l’idée d’un ordre ou d’une harmonie) à l’intérieur duquel l’homme doit s’insérer s’il veut trouver sa place : ( antiquité) ; ou, - un 'Dieu' qui donne sens...
Le XIX e siècle ouvre le champ à un Homme qui se définit lui-même comme l'Etre suprême. Mais .... aujourd'hui, l'Homme lui-même tombe de son piédestal,
Qui peut souhaiter une société où
l’imperfection n’a pas sa place ? « Ah! frappe-toi
le coeur, c’est là qu’est le génie. C’est là qu’est la
pitié, la souffrance et l’amour ; c’est là qu’est le rocher
du désert de la vie…» A. Musset.
|
Si la figure du Dieu (biblique) disparaît, somme-nous sûr qu'elle n'a pas refait surface sous d'autres noms ( Science, Gaïa, transhumanisme...) ?
Au nom de quoi, peut-on aujourd'hui défendre l'Humanisme ?
A mon avis, le monothéisme, encore aujourd'hui, garde une longueur d'avance sur une justification de la valeur humaine... Nul ne sait définir Dieu : mais si Dieu ne se donne dans aucune image, l'homme lui, est défini à l'image de Dieu …
Dieu fait de l'homme un 'sujet'. S'il ne l'est plus, il peut devenir objet de la production. Alors tout invite à le soumettre, comme tout autre produit, à une rationalisation. Que celle-ci soit biologique, numérique ou politique.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire