jeudi 25 juin 2015

Faut-il avoir peur de l'Homme? -2/2-

Au nom de quoi, doit-on : '' Croire en l'homme '' ?

Aujourd'hui l'Homme ne se définit plus en rapport avec - le 'cosmos' ( qui inclut l’idée d’un ordre ou d’une harmonie) à l’intérieur duquel l’homme doit s’insérer s’il veut trouver sa place : ( antiquité) ; ou, - un 'Dieu' qui donne sens...

Le XIX e siècle ouvre le champ à un Homme qui se définit lui-même comme l'Etre suprême. Mais .... aujourd'hui, l'Homme lui-même tombe de son piédestal,

Qui peut souhaiter une société où l’imperfection n’a pas sa place ? « Ah! frappe-toi le coeur, c’est là qu’est le génie. C’est là qu’est la pitié, la souffrance et l’amour ; c’est là qu’est le rocher du désert de la vie…» A. Musset.
Loin d’être maître et possesseur de la nature, l’homme n’a pas le droit de soumettre le reste du vivant, encore moins le droit de l’exploiter.


Si la figure du Dieu (biblique) disparaît, somme-nous sûr qu'elle n'a pas refait surface sous d'autres noms ( Science, Gaïa, transhumanisme...) ?
Au nom de quoi, peut-on aujourd'hui défendre l'Humanisme ?

A mon avis, le monothéisme, encore aujourd'hui, garde une longueur d'avance sur une justification de la valeur humaine... Nul ne sait définir Dieu : mais si Dieu ne se donne dans aucune image, l'homme lui, est défini à l'image de Dieu …

Dieu fait de l'homme un 'sujet'. S'il ne l'est plus, il peut devenir objet de la production. Alors tout invite à le soumettre, comme tout autre produit, à une rationalisation. Que celle-ci soit biologique, numérique ou politique.

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