Jusqu'au problème du '' vrai Dieu
et vrai homme'' ...
A affirmer face « aux
chrétiens qui admettaient que le Christ est à la fois Dieu et
homme, mais pensaient, les uns, qu'il n'est pas absolument homme
selon la condition commune de tous les hommes... » etc ( p
522)
« L'Eglise … a cru et
enseigné que Jésus n'était pas né à la façon de tous les hommes
... » ( p 522)
Pour J Moingt, la réponse passe par la
''préexistence du Christ''
A l'époque de Paul : « ils
attendaient la venue du Royaume de Dieu dans l'avenir le plus
proche » ... Puis, ils cessent de l'attendre dans la
proximité des temps … alors les regards se reportent vers les
''commencements'' ( origine du Verbe)
Comment un lecteur moderne, peut-il
aujourd'hui comprendre cette double identité... ?
« Pour comprendre
l'incarnation... si cet événement a une portée universelle, comme
l'affirme la foi chrétienne, il n'est intelligible que sur fond
d'histoire universelle, comme l'acte de Dieu de dévoiler ce qu'il
donne à connaître de lui-même... » (p 527)
« Si la formulation du dogme
échoue à l'exprimer comme il le faudrait, parce qu'elle immobilise
le langage officiel de la foi à un certain moment et dans un certain
état, la réflexion théologique qui fait la tradition … pointe
dans la direction qu'elle nous engage à suivre … l'extrême
abaissement de l'amour de Dieu... » ( p 528)
« L’incarnation, n'est pas
un événement insolite de l'histoire, … un coup de force de Dieu …
Elle suit le cours de l'histoire de la révélation de Dieu aux
hommes, qui fait le cours de l'histoire humaine en en dévoilant le
sens » ( p 530)
Peinture de Carlos Roces |
Je passe sur de belle pages sur la
''descente du Verbe de Dieu'' …
« L'incarnation est donc le
terme provisoire de la logue descente de Dieu vers l'humanité,
descente que l’Écriture appelle le temps de la ''patience'' de
Dieu, et Irénée son ''accoutumance'' à fréquenter les hommes
... » ( p 535)
De la conception de « « Jésus » »
à son ' identité ' J. Moingt développe tout ceci … Difficile à
résumer … !
On en vient à la mention de la
''virginité de Marie'', « dépourvue de crédibilité
historique » ( p 545)
« Cette mention répond à
l'intention manifeste de faire reconnaître Jésus en tant que Fils
de Dieu ... » etc... Mais ceci est-il compris ainsi pour
les esprits de notre temps … ?
«Nous ne dirons pas que Jésus est
Dieu, pour ne pas nier son humanité, ni qu'il est Dieu et homme,
parce qu'il n'est pas Dieu par nature comme il est Dieu par nature,
mais nous dirons qu'il est tout pénétré de la divinité de Dieu
présent et agissant en lui, sans la posséder par et pur lui-même,
qu'il en jouit comme d'un don reçu pour une tâche qu'il a encore à
remplir, non comme s'il s'agissait d'une simple grâce, car Dieu l'a
mis en charge de son Royaume, qui n'est pas réellement distinct de
sa présence en nous ... » ( p 549)
« Pouvons-nous dire désormais
qu'il était ce Fils dès sa naissance à Bethléem ? Oui, si
l'on s'en tient au projet de Dieu dès ce moment en voie de
réalisation ; non, si nous réfléchissons que Dieu n'a pas
pris Jésus pour fils de force , mais a attendu qu'il réponde
filialement et en connaissance de cause à l'appel à la mission que
Dieu lui adressait. » (p 550)
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