mardi 7 avril 2015

Lecture : De la croyance à la foi critique – J. Moingt -26/99-

Incarnation : histoire et historicité : ( p 490)
Jésus est-il devenu 'fils de Dieu' ou, selon la tradition de l'Eglise, l'est-il par génération éternelle... ? Jésus – selon nos textes, ne l'aurait pas affirmé …
Incarnation de Grace Carol Bomer
  • « L'Eglise définit l'incarnation comme le mystère de la naissance humaine du Fils éternel de Dieu qui ''assume'' en Jésus notre nature ...etc » ( p 491-2)
  • L'incarnation est passée par Marie, mais cela aurait pu se faire autrement … ?
Pour J. Moingt le concept trinitaire et le concept d'incarnation renvoient l'un à l'autre … ( P 492)
«  Le mystère de l'incarnation est de rendre visible ce qui est invisible par nature » ( p493)
J Moingt développe cette idée « stupéfiante que Dieu n'est pas resté dans se résidence céleste... » Il s'est fait l'un de nous... C'est bien la première fois que l'on parle ainsi de Dieu .. ! Le langage de la théologie construit donc des 'concepts' nouveaux : la Trinité, la préexistence du Christ ...etc

Question : aujourd'hui le monde s’intéresse t-il au mystère de Dieu fait homme … ? Ou, est-ce : le langage de l'Eglise qui n'arrive plus à être porteur de ce genre de ''nouvelle ''… ?

« - Le donné évangélique . Jésus avait-il conscience et a-t-il fait état devant ses disciples d'une relation à Dieu antérieure à sa naissance humaine, qui autoriserait à concevoir celle-ci comme l'incarnation du Fils préexistant de Dieu ? » ( p 497)
  • « Il est légitime de penser qu'il a pris conscience de sa mission en même temps que de l'intimité en laquelle Dieu le tenait, puisqu'il lui est arrivé d'être salué du nom de ''Fils de Dieu''
  • «  pour oser s'en réclamer et parler de Dieu comme il le faisait sans la garantie de l'institution religieuse et souvent en s'attirant des reproches... »( p 499)
Jésus et Marie-Madeleine, par Rébecca Dautremer. Une Bible, Philippe Lechermeier


Il y a bien sûr, le Prologue de Jean... :
  • Engendré éternellement ' fils du Père' .. etc
  • Il n'est pas dit du Verbe qu'il était en Dieu, mais à côté de lui … ni qu'il était engendré de lui …
  • etc … ( cf Pages 501..)

J. Moingt cite trois paroles de Jésus qui s'exprime en terme de préexistence :
  • « avant qu'Abraham fût,, Je suis. » ( Jn 8, 56)
  • «  cette gloire que j'avais auprès de Toi avant que le monde fût.. » ; et «  Tu m'a aimé dès avant la fondation du monde » ( Jn 14, 4-5. 24)
Comment interpréter cela … ? Il faudrait tout recopier … ! A lire donc ces pages : 503-504...

«  Ce n'était certes pas le langage d'un simple sage ou prophète, plutôt celui du représentant unique et ultime de Dieu, qui se sentait autorisé à parler en son nom parce qu'il en avait une connaissance singulière... » ( p 507)

«  - Le donné de la Tradition : » J. Moingt effectue le parcours des premiers conciles...
«  Sa résurrection a fait connaître qu'il était devenu dieu, mais pas encore qu'il l'était par origine... Elle montre le caractère divin du salut... » ( p 509)
Paul : la théologie de ''la Croix'' « Paul comprit et enseigna que la mort de Jésus dans l'humilité, l'obéissance et l'amour envers le Père était la source de la réconciliation de Dieu avec le monde, du pardon des péchés accordé aux baptisés et de l’habitation en eux de l'Esprit qui les unissait à Dieu en les tenant unis au Christ ressuscité... » ( p 510)

Plusieurs pages sur cette construction théologique qu’élaborent les Conciles, et qu'il est nécessaire de repenser ...

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