lundi 22 avril 2013

Le catholicisme n'est pas une chapelle !


Sur la bannière de ce blog, je tenais à afficher mon appartenance « catholique »... Depuis quelques temps, je m'interroge si je ne devrais pas remplacer ce terme par « chrétien »... ?.


 Frigide Barjot main dans la main avec Gilbert Collard (FN), et Boutin au milieu

Les événements politiques récents, centré sur « le mariage pour tous », semble décomplexer les « cathos » de s'afficher à droite. Je regrettais déjà que les catholiques, obstinément, s'y concentrent … !: «  Presque huit catholiques pratiquants réguliers sur dix (79%) ont voté pour Nicolas Sarkozy, contre 48,1% de l’ensemble des Français. Le vainqueur du scrutin, François Hollande - avec 51,9% - aurait eu le soutien de seulement 21% de ces catholiques, définis comme des personnes qui vont à la messe une fois par mois ou plus. » La Vie du 07/05/2012

A mon avis, il est très dommageable, que les dernières « manifestations pour tous » élargissent leur cible, jusqu'à s'en prendre à la politique d'un gouvernement qui vient d'être élu, voire à le déstabiliser …! Je ne me reconnais pas dans ces cathos ;  je ne me reconnais pas dans cette chapelle, se nommerait-elle « Eglise Catholique Romaine » … !

Pour ce qui me concerne : le catholicisme n'est pas un héritage, une tradition, un patrimoine à défendre.


L’Église ne m'apparaît pas être comme un rempart face à une modernité tant honnie. Je me refuse à prendre au premier degré cette phrase de Bernanos ( que j'admire par ailleurs ...) : « On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas tout d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure » Il paraît même, qu'un bon catho. de droite récemment affirmait : « Puisque le Christ a dit « il faut rendre à César ce qui est à César, ça veut dire qu’il faut rendre la France aux Français ». !

« Il existe, selon les textes mêmes de Vatican II, deux manières juxtaposées de faire valoir la différence chrétienne (…) : soit maintenir une culture proprement catholique défensive face à la société, soit inscrire cette différence au sein de la modernité. Le premier modèle est intransigeant, intégral et utopique, tandis que le second, reconnaissant que la dignité humaine est un fruit de l’Évangile, se risque à accepter la croix plutôt que d’imposer la vérité, et veut se mettre au service de l’espérance élémentaire de toute l’humanité. » P. Christoph Theobald

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