Après avoir rencontré la lignée des
Seigneurs de Laron... Visitons à présent les lieux d'où sont
originaires la famille et Roger de Laron.
Aujourd'hui, il faut se rendre à
Saint-Julien-le-Petit ( Haute-Vienne)
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Des vestiges d’une tour ronde,
de nombreuses pierres éparpillées, des restes de murs recouverts
par la mousse, et aussi, côté sud, l'entrée
d'un souterrain, attirent l'attention.
Le nom de château Rochein n'a jamais
été vraiment élucidé. Pour Louis Guibert, qui reste pratiquement
l'un des seuls historiens à s'être intéressé à ce site, le
toponyme « Rochein » pourrait dériver tout simplement de
« Rocher ». A moins qu'il ne fasse référence à la
dynastie des seigneurs de Laron où le prénom « Roger »
était récurrent.
Des témoignages de riverains du site
ont été recueillis au XIXème siècle, révélant des vestiges plus
abondants qu'aujourd'hui. La plupart des pierres de construction ont
été réemployées, sans doute pour des édifices de la région.
Dans quelques vieilles maisons voisines, on peut remarquer
des linteaux remarquables. Les ''anciens'' disent connaître
l'emplacement du château disparu et en parlent...
Sur cette disparition du château, diverses légendes circulent... on parle que le château de Laron aurait été pris par les Anglais , grâce à la complicité d'une servante, et détruit par eux au cours de la Guerre de Cent Ans...
Une notice du Cartulaire d'Aureil ( non précisément datée) parle de la "guerre de Laron": "Quidam miles de Larunt, nomine Willelmus de Gemeu '' (cartulaire d'Aureil, fol.2).
Une autre éventualité a refait surface au cours du XIXéme siècle, entretenue par les histoires que se transmettaient ''les anciens'', elle évoque un chevalier Templier qui se serait ici terré ; et rendu fou par la possession d'un fabuleux trésor …
Il aurait tout fait pour ''disparaître'', jusqu'à même changer le nom du château en ''Château de Rochain ( ou Rochein) ''
Une autre légende qui court ici, fait référence à un chevalier, seigneur de Rochain, qui partit en croisade...
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"Le seigneur du château de
Rochain avant de partir pour la seconde croisade, confia sa femme
Geneviève et son fils Manuelou à son régisseur Félon. Au bout de
la première année, pensant que son maître ne reviendrait pas il
prit sa place, Geneviève se refusa à lui et préférât s'enfuir
avec son garçon. Dans les bois la mère et son fils se nourrissent
de racines mais l'enfant dépéri. Un soir une biche accompagnée de
son faon s'approche d'eux en boitant, une épine piquée dans une
patte.
Geneviève lui retire délicatement, la bête se couche alors
à ses pieds et permet à Manuelou de la téter. Sept ans plus tard
le Seigneur revenu de la croisade apprend par le régisseur la
disparition tragique de son épouse et de son enfant. Quelques jours
plus tard, il chasse dans la forêt et croise une biche qui le
conduit vers une grotte où malgré les haillons, il reconnaît sa
femme et son fils. Tout le monde revient au château en compagnie de
la biche et de ses faons."Le site de cette légende se nomme "Le Mont Sainte-Geneviève", il existe sur cette colline une source qui ne tarit jamais et dont les eaux ont des pouvoirs de guérison. Un calvaire y a été installé, outre la croix on peut y voir d'un côté Marie et de l'autre Sainte-Geneviève, à leurs pieds une représentation de la biche.
La colline Ste Geneviève et sa fontaine sont toujours un lieu de pèlerinage. Des morceaux de tissus, des fleurs sont disposés autour des statues...
Cette légende évoque l'histoire de sainte Geneviève de Brabant...
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