jeudi 14 juillet 2016

Qu'est ce 'qui' en moi, ne craint pas la mort ? -4/4-


Pour terminer cette réflexion sur la ''Résurrection de la chair'', je me rends compte de la complexité de cette proposition de foi…
Pour ma part, je retiens que l'Eglise n'a pas craint de s'attacher à la complexité... Qu'il est primordial d'affirmer ce que ce n'est pas ; mais illusoire de comprendre ce que cela peut être dans sa Réalité ultime...
La résurrection nous permet de comprendre '' ce que je suis'', dans mon essence et dans mon identité... La place primordiale qu'y tient mon corps.. Je suis un être ''intermittent, partagé entre deux vies séparées par la mort ''


« Dans l'anthropologie biblique, l'homme est une âme vivante. L'homme est créé âme vivante. L'homme est aussi appelé "chair", mais ces deux termes visant une seule et même chose : l'homme vivant, concret, l'homme dans sa structure biologique et psychique conjointement. » Claude Tresmontant - "La métaphysique du christianisme et la naissance de la philosophie chrétienne" (p. 577)

Tertullien s’étonne « du mépris de la chair des païens et hérétiques » ; c’est pourquoi« il est nécessaire que d’abord aussi nous défendions la chair. […] Si la chair est associée dans une même destinée à l’âme pour les choses de ce monde, pourquoi pas aussi pour l’éternité ?» (De resurrectione mortuorum, VII, 9-13)
Le matin de la résurrection ; BURNE-JONES, Edward ; 1886

Au XXIème siècle, l'ontologie humaine et chrétienne, questionne la philosophie. Il serait dommage que chrétien ou non, nous en restions aux vieux schémas : par exemple celui de l'humain constitué d'un corps et d'une âme...

Il est important aussi de comprendre qu'ici, n'est pas en jeu, mon seul salut, ma seule individualité... Il s'agit du salut de l'humanité...

St Irénée parle d'une création progressive... L'homme ( et l'humanité) a été créé inachevé...


Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire