dimanche 8 février 2015

Lecture : De la croyance à la foi critique – J. Moingt -12/99-

Ensuite J. Moingt refait avec les apôtres une ''relecture'', selon les Écritures... ( p 224...)

Le Royaume
«  C'est avant tout en parlant du ''Royaume de Dieu'' que Jésus faisait connaître à ses disciples la mission eschatologique qu'il affirmait avoir reçue de Dieu.. » ( p 229)
«  il l'annonce comme futur, mais le proclame et le réalise comme présent. » ( p 232)
Le Messie :
« Jésus annonçait un salut à attendre de la venue du Royaume, et l’Église l'a désigné comme celui qui porte le salut... » ( p 238)

«  Dieu est intervenu dans l'histoire, sans bruit, sans la violence du Sinaï, il a fait une Nouvelle Alliance avec les hommes en Jésus. L'espérance de l'histoire se détourne du passé mythique où elle se fondait, autant que du futur mythique où elle se projetait, elle se retourne vers ce qui est arrivé pour toute l'humanité en Jésus fait Christ. » ( p 238)

Jésus le Christ :
«  Nous pouvons parler ici de révélation, parce qu'ils n'avaient pas perçu la résurrection de Jésus à la manière d'un phénomène sensible, mais Dieu, qui seul connaît le Fils, leur avait dévoilé sa présence en lui à partir de la foi au Père que Jésus leur avait communiquée puisqu'il est le seul à la connaître ... » ( p240)

« … notre visée ne sera pas d'étudier la théologie de tel apôtre sur tel point particulier ou la foi au Christ de telle communauté primitive, elle sera essentiellement de dégager des textes apostoliques, à jamais et universellement normatifs, l'intelligence de la foi accessible aux esprits de nos temps et culture. » (p 240)


«  les chrétiens utilisent le nom de Jésus … pour faire mémoire de sa vie terrestre et ne jamais oublier sa vraie et inaltérable humanité, et celui de Fils de Dieu que lui a donné le Père, pour honorer son éternelle communion à la vie de Dieu ; et aussi le nom de Christ que la prédication apostolique accole à celui de Jésus, pour rappeler qu'il fait à nouveau histoire avec nous – une histoire dont la nouveauté est encore signifiée par l'autre nom que Jésus tient de sa résurrection, celui de Seigneur» (p 251)

2 commentaires :

  1. Merci pour cette lecture du livre de Moingt.
    Paul Diel a écrit que le mythe chrétien clôt la période mythique car la pensée ne peut aller plus loin dans la synthèse mythique religieuse, un Dieu, un Homme. (L'islam n'a pas fait mieux).
    J'attends les dégagements des textes apostoliques pour une intelligence de la foi accessibles aux esprits de nos temps et culture.
    De la lettre à l'Esprit en passant la lettre au souffle existentiel de nos esprits de notre temps! Et pour moi ce souffle peut passer par une lecture des textes débroussaillés par la méthode d'élucidation symbolique, introspective et mystérieuse de Paul Diel.

    RépondreSupprimer
  2. Avec Jésus, le mythe s'incarne et 'dérange' quelque peu l'Histoire...!
    Pour l'instant, il ne m’apparaît pas que J. Moingt envisage une lecture mythique du Nouveau Testament; ou plutôt accorde au mythe d'être une véritable 'révélation' .. Peut-être plus tard ... ?

    RépondreSupprimer