Ensuite J. Moingt refait avec les
apôtres une ''relecture'', selon les Écritures... ( p 224...)
Le Royaume
« C'est avant tout en parlant
du ''Royaume de Dieu'' que Jésus faisait connaître à ses disciples
la mission eschatologique qu'il affirmait avoir reçue de Dieu.. »
( p 229)
« il l'annonce comme futur,
mais le proclame et le réalise comme présent. » ( p 232)
Le Messie :
« Jésus annonçait un salut à
attendre de la venue du Royaume, et l’Église l'a désigné comme
celui qui porte le salut... » ( p 238)
« Dieu est intervenu dans
l'histoire, sans bruit, sans la violence du Sinaï, il a fait une
Nouvelle Alliance avec les hommes en Jésus. L'espérance de
l'histoire se détourne du passé mythique où elle se fondait,
autant que du futur mythique où elle se projetait, elle se retourne
vers ce qui est arrivé pour toute l'humanité en Jésus fait
Christ. » ( p 238)
Jésus le Christ :
« Nous pouvons parler ici de
révélation, parce qu'ils n'avaient pas perçu la résurrection de
Jésus à la manière d'un phénomène sensible, mais Dieu, qui seul
connaît le Fils, leur avait dévoilé sa présence en lui à partir
de la foi au Père que Jésus leur avait communiquée puisqu'il est
le seul à la connaître ... » ( p240)
« … notre visée ne sera pas
d'étudier la théologie de tel apôtre sur tel point particulier ou
la foi au Christ de telle communauté primitive, elle sera
essentiellement de dégager des textes apostoliques, à jamais et
universellement normatifs, l'intelligence de la foi accessible aux
esprits de nos temps et culture. » (p 240)
« les chrétiens utilisent le
nom de Jésus … pour faire mémoire de sa vie terrestre et ne jamais oublier sa vraie et inaltérable humanité, et celui de Fils de Dieu
que lui a donné le Père, pour honorer son éternelle communion à
la vie de Dieu ; et aussi le nom de Christ que la prédication
apostolique accole à celui de Jésus, pour rappeler qu'il fait à nouveau histoire avec nous – une histoire dont la nouveauté est
encore signifiée par l'autre nom que Jésus tient de sa
résurrection, celui de Seigneur. » (p 251)
Merci pour cette lecture du livre de Moingt.
RépondreSupprimerPaul Diel a écrit que le mythe chrétien clôt la période mythique car la pensée ne peut aller plus loin dans la synthèse mythique religieuse, un Dieu, un Homme. (L'islam n'a pas fait mieux).
J'attends les dégagements des textes apostoliques pour une intelligence de la foi accessibles aux esprits de nos temps et culture.
De la lettre à l'Esprit en passant la lettre au souffle existentiel de nos esprits de notre temps! Et pour moi ce souffle peut passer par une lecture des textes débroussaillés par la méthode d'élucidation symbolique, introspective et mystérieuse de Paul Diel.
Avec Jésus, le mythe s'incarne et 'dérange' quelque peu l'Histoire...!
RépondreSupprimerPour l'instant, il ne m’apparaît pas que J. Moingt envisage une lecture mythique du Nouveau Testament; ou plutôt accorde au mythe d'être une véritable 'révélation' .. Peut-être plus tard ... ?