Shammaï enseignait qu’un non Juif qui voulait se convertir (être sauvé) devaient d’abord être circoncis et observer la loi (Torah).
Dans Yevamot 46b, Rabbi Yehoshoua de Beth Hillel trancha que si un non juif voulait se convertir au judaïsme, il devait d’abord passer par la purification du mikvé et être immergé (baptisé) ; à partir de ce moment-là il est considéré comme juif, et il peut alors commencer à étudier la Torah
Hillel soulignait l'importance de la
communauté: "Ne te sépare pas du peuple et de la
communauté"(Avot 1.5). En effet, les peroushim dont il était,
ceux que nous appelons les pharisiens par opposition aux saducéens,
plus aristocrates et conservateurs, avaient une beaucoup plus grande
assise populaire. Hillel était un homme de paix, il enseignait:
soyez parmi les disciples d'Aharon qui aimait la paix et la
recherchait, qui aimait les créatures et les rapprochait de la Torah
(Avot 1.12). Il était persuadé que l'amour et le respect du
prochain, Juif ou non, et l'étude augmentent la paix. ( Sources :
beth-hillel.org)
Je reviens à ces fameux
''pharisiens'', que le catho. juge si mal, alors que l'histoire du
judaïsme témoigne du contraire : « Jokhanan ( le plus
fameux des élèves de Hillel) avait été l'adversaire principal de
l'attitude sadducéenne envers la Thora. C'est par des motifs
rationnels qu'il en marquait l'insuffisance. Les événements
allaient apporter une démonstration plus convaincante encore à la
fois de la faiblesse des positions sadducéennes et de la force du
pharisaïsme. Pour les Sadducéens, le judaïsme constituait un
système inflexible, ésotérique, fixé à tout jamais par le code
écrit du Pentateuque ; il était donc irréductiblement lié au
rituel du temple. Le sanctuaire ayant cessé d'exister, les
Sadducéens allaient disparaître presque aussitôt après lui. Au
contraire, la théorie pharisienne de la Thora orale reçut de cette
terrible époque de crise une remarquable consécration. C'est elle,
incontestablement, qui permit à la religion du peuple juif de
subsister, en l'adaptant aux conditions nouvelles ainsi apparues.. »
Le Talmud de A. Cohen ( p 37)
Il est probable que Jésus connut Rabbi Siméon, le fils d'Hillel et le père de Gamaliel et Rabbi Jochanan ben Zaccaï ,et eût à discuter avec eux que l'enseignement n'était plus exclusivement donné dans la maison d'école. Les Rabbis parlaient au premier siècle dans les rues et sur les places. Il nous est dit précisément que Rabbi Jochanan ben Zaccaï enseignait sur la place, devant la montagne du Temple, tout le jour. Ben Azzaï enseignait sur les places de Tibériade. Rabbi Judah introduisit cette coutume que les maîtres n'enseignaient plus les disciples que sur les places. C'est aussi ce que fit Jésus.
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