Je rappelle, ce que j'avais déjà développé, pour raconter 'la
légende' du retour du trésor des Templiers en Limousin … En
effet, à Saint-Jean d'Acre, un personnage, entre dans la vie de
Roger de Laron : il s'agit de Hugues de Clairavaux
(1274- 1356), chevalier
du Temple, puis de l'hôpital, commandeur de Paulhac. Je vous renvoie
ici, pour le développement.
Le 13 octobre 1307, donc, Roger de Laron est arrêté, sans doute au petit jour, avec tous les membres de l’Ordre présents dans la commanderie. Ils furent emmenés sans ménagement à Limoges, semble-t-il, par la milice du Sénéchal du Limousin et entendus par Renaud de la Porte, évêque de Limoges.
Roger de Laron, est finalement relâché,
fin 1312... Il abjure son apostasie et ses erreurs... Puis, il reçoit
l'absolution et est admis à la communion … Il est donc libre...
Une partie non négligeable de ce
trésor, est récupéré directement par Roger de Laron, qui enfermé
dans son château, tente ensuite de se faire oublier …
L'historique de la lignée et des terres de 'Laron', étant précisée, au mieux que je puisse. Nous pouvons à présent pénétrer dans l'esprit des lieux, qui n'ont d'autre histoire que celles des légendes et des traditions populaires. Ils sont transmis de bouche à oreille, avant d'avoir été, pour certaines, transcrites.
Par définition, la légende tient de faits réels ; une histoire est racontée puis est transmise par oral d'où les modifications. On peut la définir comme un récit qui mêle le vrai et le faux...
Si la légende rencontre l'histoire, nous pouvons encore aujourd'hui la voir, la toucher... L'avoir là, devant nous... ! Il suffit de vous promener sur une colline que l'on aperçoit du bourg de Saint-Julien le-Petit, de l'autre côté de la Maulde qui coule dans le vallon.
"Le seigneur du château de
Rochein avant de partir pour la seconde croisade, confia sa femme
Geneviève et son fils Manuelou à son régisseur Félon. Au bout de
la première année, pensant que son maître ne reviendrait pas il
prit sa place, Geneviève se refusa à lui et préférât s'enfuir
avec son garçon. Dans les bois la mère et son fils se nourrissent
de racines mais l'enfant dépérit... Un soir une biche accompagnée
de son faon s'approche d'eux en boitant, une épine piquée dans une
patte. Geneviève lui retire délicatement, la bête se couche alors
à ses pieds et permet à Manuelou de la téter.
Sept ans plus tard le Seigneur revenu de la croisade apprend par le régisseur la disparition tragique de son épouse et de son enfant. Quelques jours plus tard, il chasse dans la forêt et croise une biche qui le conduit vers une grotte où malgré les haillons, il reconnaît sa femme et son fils. Tout le monde revient au château en compagnie de la biche et de ses faons."
Sept ans plus tard le Seigneur revenu de la croisade apprend par le régisseur la disparition tragique de son épouse et de son enfant. Quelques jours plus tard, il chasse dans la forêt et croise une biche qui le conduit vers une grotte où malgré les haillons, il reconnaît sa femme et son fils. Tout le monde revient au château en compagnie de la biche et de ses faons."
Le site de cette légende se nomme "Le Mont Sainte-Geneviève", il existe sur cette colline une source qui ne tarit jamais et dont les eaux ont des pouvoirs de guérison. Un calvaire y a été installé, outre la croix on peut y voir d'un côté Marie et de l'autre Sainte-Geneviève, à leurs pieds une représentation de la biche.
La colline Ste Geneviève et sa fontaine sont toujours un lieu de pèlerinage. Des morceaux de tissus, des fleurs sont disposés autour des statues...
A suivre ...
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