La date du 25 décembre apparaît officiellement au
IVe siècle, avec le chronographe romain de 354, qui fixe la
naissance du Christ à Bethléem le 25 décembre.
Jusque-là, la
liturgie primitive se concentrait sur la mort et la résurrection du
Christ. Quand les Eglises latines décidèrent d’instituer une fête
spéciale pour célébrer la naissance de Jésus « dans la chair »,
ils la fixèrent donc, après quelques tâtonnements, au 25 décembre.
Aucun document ne précisant le jour de la naissance de Jésus, les
choix du jour et du mois étaient libres.
L'une, parmi les origines du mot '' Noël '', serait gauloise, il viendrait de deux mots gaulois "noio" (nouveau) et "hel" (soleil). Cette origine fait référence au caractère profane de la fête et notamment à la fête du solstice d'hiver fêtée par les Gaulois. D'ailleurs, La bûche de Noël vient d'une coutume païenne; on rallume le feu au début de l'année...
'Christmas' en anglais, signifie la messe
du Christ...
Comme toujours les grandes fêtes religieuses chrétiennes et les fêtes païennes se superposent et s'entremêlent, il est donc difficile de retrouver les origines exactes de la fête de Noël.Au Moyen-Âge, Noël ! Noël ! était le cri de joie poussé par le peuple à l'arrivée d'un heureux événement.
Au Moyen-âge, Noël ce n'est pas seulement, le 24 au soir, ou le 25 décembre … C'est toute la période de l'Avent ; et la fête elle-même peut durer plusieurs semaines...
Le 24 au soir, ce ne sont pas moins de trois messes, dans une église décorée... Ensuite, on fête la Saint Etienne le 26, puis la saint Jean et la saint Innocent... la circoncision du Christ, et l'épiphanie aussi … On chante des chants religieux, on fait des danses liturgiques. On danse beaucoup. Dans les églises, dans la rues, les cimetières, les monastères, partout. Tout le monde danse. Du petit paysan au grand noble propriétaire terrien...
Le solstice d’hiver ou le changement de l’année, depuis l'Antiquité, c'est le jour des étrennes, des cadeaux... Noël se finit le 6 janvier avec la fête des Rois. Plus que Noël, le jour important était l'Epiphanie.
On raconte qu'en Allemagne au VIIème siècle les druides, qui
sacralisaient le chêne, avaient encore une réelle influence. Saint
Boniface, pour combattre ce culte idolâtre, fit abattre un
gigantesque chêne réputé sacré qui fracassa tout dans sa chute.
Tout, sauf un jeune sapin que le Saint désigna comme le fruit d'un
miracle et le nomma « l'Arbre de l'Enfant Jésus ».
Cette légende explique peut-être pourquoi c'est en Allemagne que la
tradition du sapin de Noël est la plus enracinée.
Au XVIe siècle, apparaît en Alsace la
coutume d'un sapin décoré de pommes et de bougies, qui rappellent
la vie (Ève et la pomme) et la « Lumière du
monde » (Jésus).
Une année que les pommes se firent
rares, un verrier avisé eut l'idée de les remplacer par des boules
de verre soufflé. Cette coutume se diffuse dans les pays germaniques
et plus tard en Angleterre, par l'intermédiaire du prince Albert de
Saxe-Coburg Gotha, époux de la reine Victoria. À Paris, le premier
sapin de Noël est planté aux Tuileries par la princesse Hélène de
Mecklembourg, belle-fille du roi Louis-Philippe 1er, en 1837.
La crèche est aussi mise en place vers le XVe siècle en Italie et au siècle suivant en Alsace. Le reste de la France n'adopte la crèche qu'au XIXe siècle. La crèche : Le mot désigne
la mangeoire où reposait selon la tradition l'enfant Jésus, faute
de lit mieux approprié.
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