On inverse les rapports entre deux
termes du monde réel (êtres humains, animaux, corps célestes...),
afin de produire une représentation impossible...
Ce thème inspirera de nombreuses
estampes populaires jusqu’au XIXe siècle.
Sont mises en scène :
des oppositions positionnelles entre
l’homme et l’animal
des inversions cosmiques et
sociologiques …
Le monde renversé - estampe De la fabrique de Pellerin, imprimeur-libraire, à Epinal - 1829 - |
Le monde à l’envers se lit en creux
à partir des certitudes communes sur le monde à l’endroit, et si,
vers 1850, Pellerin met en scène les rapports entre les sexes (« La
femme monte la garde, et le mari fait la provision du ménage »,
« Les hommes font la cuisine, et les femmes boivent à leur
santé ») et même les rapports sociaux (« La maîtresse
apporte à déjeuner à la servante », « L’écolier met
le bonnet d’ignorant à son maître et lui donne le fouet »),
il ne s’agit pas d’un programme d’action subversif mais de
représentations censées être aussi impossibles que « Le
cochon conduisant un homme ».
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