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Cristina Bernazzani |
Il y a aussi la « vie
ordinaire », celle dans laquelle on a investi ses espoirs.
Cette vie là, peut apparaître comme « n'avoir plus de
sens »... Quand nos espoirs, ne sont plus que des illusions.
Alors : y a t-il ailleurs que dans le divertissement - qui fait
oublier avant de mourir – une échappée possible ?
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Marco De Angelis |
Comment, même, inventer le « sens
du non-sens » ? Il ne s'agit plus bien sûr de chercher
des chemins d'illusion. Il s'agit d'assumer cette vie là, dans ses
limites. Assumer la mort. Vivre en faisant face. Continuer de vivre
dans un tel réalisme, ne peut que demander un véritable « acte
de foi ». Je ne parle pas de revenir aux imaginaires religieux,
mais d'actes. Pas de discours appris.
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Cristina Bernazzani |
L'être souffrant, a fait le deuil de
redevenir -éventuellement- un kamikaze, ou un soldat de la Vérité...
Il devient un nomade, un mendiant. Dans la rencontre, il peut
reconnaître alors chez un autre, dans son regard, sa propre
humanitude. Peut-être alors, peut-il assurer une certaine
solidarité... Quelque chose apparaît alors, comme une Église.
Une Église pour nomades, et non pour
les sédentaires. Cette Église existe depuis Emmaüs. Elle n'a ni
drapeau, ni clocher... elle s'improvise dans les décombres de toute
culture. Elle est est de joie et d'espérance. Elle n'a pas peur !
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Cristina Bernazzani |
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